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L e parc du resort, qui s’étend sur près de quarante-cinq hectares, est l'un des plus beaux jardins de l’île. Chef-d'œuvre de simplicité et d’authenticité, il rend grâce à la flore endémique de l’île. Vacoas, lataniers, pal- mistes blancs ont été réintroduits auprès des plus beaux spécimens importés, à l’époque colo- niale, des Indes, d’Asie et de Madagascar... Un délice à regarder, à respirer. À écouter aussi. Car nul doute, vous êtes ici au royaume des oiseaux – cardinals, serins jaunes, perroquets, tourterelles… « C’est la plus belle symphonie jamais écrite ! » sourit Ranjeev, 41 ans, diplômé d’horticulture à l’université de Maurice et respon- sable de l’équipe des cinquante et un jardiniers dévolus à l’entretien du parc de Trou aux Biches. « Il est un jardin à nul autre pareil, celui du resort Trou aux Biches. Un jardin naturel, sans emphase, aux palettes de verts et de blancs, à peine quelques touches grenat. Humble et raffiné, il vient souligner la beauté des lieux, s’incline devant ce qui est déjà là : les notes colorées des oiseaux, la majesté des arbres anciens, les dégradés de bleu du ciel et de la mer, le tapis soyeux de sable... Le jardin deTrou aux Biches ressemble à un visage qu’on aime. » Dans l’ombre des frangipaniers, les sentiers parfumés mènent à la plage. Quelques mètres vous séparent. À peine encore un rideau de palmiers à traverser pour découvrir une plage féerique aux dimensions de la baie. Le lagon, immobile et calme, certain de son pouvoir, vous prend du regard. L’appel est irrépressible. En douceur, dans l’intimité de l’eau et du ciel mêlés, le temps est suspendu. Un bain salutaire qui vous rappelle alors que la vie peut être tout simplement belle. Sur la terre comme sous la mer. Pour les plus spor- tifs, une équipe de plongeurs professionnels est là pour vous faire vivre une autre dimen- sion de l’espace-temps : les profondeurs de l'océan.