Page 18 - My Beachcomber News
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My Beachcomber News \ No. 1
# En large
 Saturday light fever
Beachcomber Resorts & Hotels a sollicité des artistes pour (re)mettre en lumière, dans tous les sens du terme, les nuits de ses 5 étoiles. Pour un résultat enchanteur.
Un samedi soir de novembre au Dinarobin Beachcomber. Entre mer et falaise, le jour s’éclipse à pas de chat. Le moment pour le
jardin de céder la parole au Chant des Lucioles, l’installation lumineuse et sonore dont le titre est déjà une invitation à la rêverie. Chaque soir, au couchant, cette œuvre enveloppe le vert écrin pour le magnifier.
Elle est signée Naziha Mestaoui. Cette Belgo-Tunisienne, pionnière de l’art digital à la renommée mondiale, a tapé dans l’œil d’un appel à projet. En découvrant l’installation en question, on comprend pourquoi : Naziha Mestaoui travaille la lumière comme d’autres travaillent l’argile.
Cache-cache avec le vent
Dans les allées frangées de cocotiers, l’artiste
a inventé un bal luminescent troublant de
poésie et de délicatesse. De sobriété, aussi.
Car le dispositif de cette architecte de formation, passionnée de physique quantique, est d’une simplicité rafraîchissante : deux cents éoliennes lilliputiennes sont laissées aux humeurs du vent.
Chacune est pourvue d’une diode et d’un carillon. Un souffle sur une hélice et une petite lueur
éclot dans un tintement cristallin. La brise détale et tout s’éteint et se tait. Ce va-et-vient crée l’émerveillement, l’illusion d’un chœur de vers luisants jouant à cache-cache avec le vent.
Sculpteur de lumière
Les vacanciers tendent l’oreille mais pas que : les Smartphones sont de sortie pour immortaliser les clignotements de grâce. Plus près du rivage, l’artiste a récidivé. Son second tableau, baptisé Networked trees, fait s’entrelacer la nature dans une nuée de fils multicolores. L’atmosphère est digne des Mille et Une Nuits. Féérique !
À un saut de puce, le jardin a enfilé un troisième costume de lumière, taillé par le sculpteur mauricien Nirmal Hurry. Ses Freedom divers figurent les esclaves marrons qui – selon l’histoire ou la légende – se jetaient du Morne pour ne pas être capturés. Une œuvre veinée d’un bleu glacé, qui bat et qui respire.
« Cultiver l’art de la beauté »
« À l’origine de la démarche de transformer
un jardin en terrain d’expression artistique, il y
a une volonté forte du groupe Beachcomber,
qui est de sublimer l’expérience client », éclaire Géraldine Koenig, Chief Officer Operational Excellence. « Ces installations donnent vie à notre promesse de cultiver l’art de la beauté dans toutes ses dimensions », ajoute-t-elle.
Depuis cette expérience, d’autres lueurs d’art ont percé. Au Paradis et au Trou aux Biches Beachcomber, quelque chose d’autre s’est
fait jour, la nuit, avec l’accompagnement de l’agence culturelle Move for Art. Une nouvelle scénographie lumineuse qui joue sur l’immersion sensorielle et privilégie l’émotion, le plaisir, la surprise. Comme un plongeon dans une nuit rensoleillée. Cette fois, c’est sûr : le jour peut bien attendre...
 Networked trees de Naziha Mestaoui









































































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