Page 17 - My Beachcomber News
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# En large
   Alors, on danse ?
Voilà une invitation qui ne se refuse pas ! Surtout quand
« Wild Island » et « Tropical India » font du dancefloor leur terrain de jeu. Show devant...
« Merveilleux », « excitant », « sublime »... Très vite, les mots manquent pour décrire un moment de pure magie. Et ce soir-là, juste après le final entre tambour et ravanne, les mots ne sont pas venus tout de suite. Peu importe, les mains parlent. Volée d’applaudissements, les vacanciers savourent l’instant. Les musiciens aussi sont heureux, peut-être même fiers...
Redonner fraîcheur et pétillance aux spectacles Beachcomber, c’était le pari. Depuis le 1er novembre, il est parfaitement tenu. Chaque semaine, c’est désormais
« Tropical Star » et « Wild Island » qui tiennent la scène. Les couleurs de l’Inde et du séga, en alternance. Deux bijoux de créativité à l’énergie jubilatoire, qui touchent le public dans le mille.
Sélection rigoureuse
Portée par une mise en scène contemporaine qui déjoue les pièges du folklore facile, chaque revue propulse une dizaine de chanteurs, danseurs
et musiciens dans un feu d’artifice de couleurs, de rythmes et de costumes.
« C’est joyeux et chaleureux », souffle un barman du Paradis Beachcomber, aux premières loges. Du bel art qui ne doit rien au hasard.
L’histoire commence en juin dernier. Pour redonner de la vie à ses nuits, Beachcomber lance un appel à proposition. Avec, à la clé, un contrat de deux ans et quatre dates par semaine pour chacun de deux lauréats. Seule consigne : bousculer les codes du
« spectacle d’hôtel ».
Deux mois plus tard, une audition départage la vingtaine de candidats. Les heureux élus, les troupes Enigmata et Midnight Star, se mettent aussitôt au travail, coachés par des pros de l’agence culturelle Move for Art – dont d’ex-danseurs de la troupe du célèbre chorégraphe français Kamel Ouali.
Entraînement au pas de course
Le compte à rebours est lancé : dix semaines, pas une de plus, pour
donner un vie à deux shows calibrés
au millimètre. Dès lors, pas question de lésiner sur les compétences. Quitte à aller les chercher jusqu’à Paris – c’est le cas
du metteur en scène Jérôme Couchard, qui a fait le tour du monde aux côtés des plus grands, du ballet Béjart au Cirque du Soleil.
Un directeur artistique
(Guillaume Jauffret), plusieurs chorégraphes (dont Anna Patten), et même une anthropologue musicale (Daniella Bastien) sont également de l’aventure.
Une multitude de répétitions plus tard,
le résultat est à la hauteur de l’énergie déployée par l’équipe. Vibrations, chaleur, beauté : des deux côtés de la scène, les sourires et les déhanchés disent bien ce moment de bonheur partagé.
Valoriser les artistes
Outre un contrat de deux ans (soit
416 représentations) passé avec chacune des deux troupes sélectionnées, les loges réservées aux artistes ont été refaites
et un nouvel éclairage scénique a été installé dans chaque hôtel.
My Beachcomber News \ No. 1 17







































































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